PQ

Par cette toile, je rends hommage aux petits rien, aux basses oeuvres comme diraient certains, mais des tache qu'ils faut accomplir. 

UN papier toilette essuie notre postérieur, mais vous savez très bien qu'il peut monter en grade lorsqu'on est en manque de mouchoir, il peut également essuyer le sol rapido (voir le vomi), il peut en urgence vous dépanner un nez qui saigne. 

Et finalement quoi de plus util, quoi de plus immédiat que son usage. 

Alors, je lui rends hommage. Parce qu'il peut être beau aussi, et pas seulement comme dans les sries américaines servir de bizutage sur l'arbe d'un prof ou autour d'une voiture. Comme si on dévoilait violemment l'intime. 

Je trouve que c'est un bel intime. Et finalement, on en devient précieux sans le savoir. Non que du blanc, c'est plus pur. Du rose pas question. Combien d'épaisseur, maintenant, il y en a qui sont version lingette, et puis des couleurs différentes voir des billets de banque imprimer pour se "torcher avec". 

Pour mes "oeuvres", je fais les poubelles et je trouve au contraire que c'est très noble de récupérer, de ne pas jeter. Jeter ça fait de la peine. 

Alors ici, ce PQ immaculé me plait, me fait plaisir de l'exposer, il aura subi sa sublimation. 

Une forme d'alchimie, de "la merde" on fait de l'or. 

Comme dans Au bonheur des dames, du fumier des immeubles crasseux, Octave Mouret agrandit son magasin où l'or coule à flot.